28 Juillet, 8h00, le réveil sonne, les derniers préparatifs s'imposent au lendemain d'une soirée d'au revoir forte en émotions. Depuis quelques jours, mes journées sont remplies et ne désemplissent jamais : préparatifs, fiesta con amigos, adios night, ...

Je ferai l'impasse sur les détails concernant ces dernières mises au point, rendons nous directement à Zaventem, sur le tarmac, au siège 15A du fleuron de la flotte d'Air Europa : L'Embraer 195. Le plaisir du voyage en solitaire résidant dans la possibilité de pourrir le voyage de son voisin en lui contant ses histoires; je fus fort déçu voyant que le dit voisin s'endormit à peu près 3 minutes, non pas après le décollage, mais après les instructions de sécurité. Me voilà donc déjà parti pour 2 heures dans un silence total. Le vol bien qu'ennuyeux se déroule bien, l'atterrissage est plus que réussi, le crissement des roues est d'ailleurs non sans rappeler les drifts que j'aime opérer à longueur de journée à bord de mon bolide.

Nous voici à l'escale de 3 heures à Madrid où je rencontre Gaétan, un compatriote UCLien en route pour la même destination mais par un autre itinéraire. Notre amis était un peu stressé et il y a de quoi! En effet le ticket de celui-ci indiquait une heure d'embarquement postérieure à l'heure de décollage. L'avenir nous dira s'il a pu se rendre à bon port! Nous nous séparons donc, se souhaitant l'un l'autre bonne chance. Au bout de trois heures vient l'embarquement en direction de Sao Paulo. Evidemment, voyant mon nom sur mon passeport, l'hôtesse me parle en Portugais. Mes compétences linguistiques dans la langue de Camões (j'ai du faire une recherche wikipedia pour la sortir celle-là) étant très développées voici ce que je compris : Mosa, Mosa, asi você me mata, ai seu te pego. Je ne comprends cependant pas trop ce qu'elle me veut celle-là, je lui rétorque donc un joyeux Obrigado qui met fin à notre conversation.

Me voilà cette fois-ci sis siège 30H d'un magnifique Airbus A380. Je rencontre alors cette fois-ci un voisin Brésilien un peu plus bavard. Ce genre de type qui semble avoir tout fait dans sa vie : Armée de l'air, études d'ingénieur électricien, travail en tant qu'électricien et aujourd'hui capitaine d'un bateau stationné au large des côtes Brésiliennes. Bref beaucoup d'histoires à entendre 10 heures durant. Arrivé à Sao Paulo après quelques tentatives de siestes, presque toute ratées j'arrive à mon escale quelque peu stressé pour le transit. Heureusement le stress tombe assez rapidement quand, à peine sorti de l'avion, j'entends le doux meuglement d'un hôtesse Brésilienne : ¡¡¡¡¡CONECAO SANTIAGO!!!! L'ensemble des participants au vol sont ainsi guidés vers la porte 20. Durant la courte marche me menant vers la zone d'embarquement, je rencontre Carl, un jeune Scotish en route pour un mois de tourisme en Amérique du sud armé de son vieil appareil CANON datant des année 70. C'est ainsi que dans l'attente de l'embarquement nous discutons de tout et de rien, s'avouant l'un à l'autre que ça permet simplement de passer plus vite le temps! J'entre alors enfin dans le dernier vol : Sao Paulo - Santiago pour une durée de 4 heures. Le vol se déroule classiquement, si ce n'est quelques turbulences particulièrement fortes lors du passage de la Cordillères des Andes, soit vers la fin du voyage.

C'est non sans soulagement que je pose pour la première fois le pied sur le sol Chilien. Quelques formalités douanières classiques et je peux enfin rencontrer mon contact à Santiago : Melodie. Celle-ci est et sera certainement encore d'une grande aide et d'une grande gentillesse. Grâce à elle, j'ai l'occasion de visiter une maison, qui sera peut-être mon logement pour les prochains mois. Me voici maintenant assis sur le lit libre de l'appartement de Mélodie pour passer une nuit de grande qualité après toute ces belles aventures.

Résumé de l'article :

Bruxelles-Mardrid : [2 heures de vol] voisin qui dort.

Escale à Madrid : [3 heures sans rien faire] Rencontre de Gaétan, un collègue UCLien

Madrid-Sao Paulo : [11 heures de vol] Portugal-fuchebol-Brasil-Arquitetoeocarnaval- afaserosa

Escale à Sao Paulo : [2 heures sans rien faire] Rencontre de Carl, un Scotish sympatoche

Sao Paulo - Santiago : [4 heures de vol] Failli vomir en survolant la cordillère

Arrivée à Santiago : Douane, retrouvailles avec Melo