Hermosos lugares

On peut le dire, en ce moment j'envoie beaucoup, mais encore une fois je rappelle que les trois dernières semaines furent chargées en voyages. De plus les congés de fin de semaine repoussent toute forme de contrainte au jeudi suivant, m'offrant le temps de réaliser ces articles avant de plonger dans le foisonnement de la fête nationale.

J'ai pas mal hésité sur le titre de cet article, j'ai notamment pensé à quelques titres plus chocs comme "la gifle" ou encore "Pouaaaaaaaah!". Mais j'ai crains provoquer quelconque affolement, voilà pourquoi j'en reviens à quelque chose de plus conventionnel.

San Pedro ou San Peter : 

C'est donc dans le Nord du Pays que nous nous rendons. Ah oui j'oubliais de préciser petits habitants de l'hémisphère Nord, il faudra vous faire à l'idée qu'ici on la tête en bas. En effet, les climats les plus rudes se rencontrent au Sud tandis qu le soleil les cocotiers et les gonzes à poil c'est au Nord! Nous partons alors depuis Santiago en avion vers Calama ville réputée répugnante, c'est pourquoi nous n'y perdrons pas de temps et embarquerons dans un bus direction San Pedro illico presto. Il s'agit d'un petit village touristique à l'excès enclavé dans un oasis du désert d'Atacama, dit le plus aride du monde. Touristique certe, mais la localisation du village est optimale pour rayonner vers les sites spectaculaires de la région. Sachez que peu de Chiliens visitent cet endroit, en effet le caractère touristique de la zone fait grimper les prix, le Chiliens préfèrent alors se rendre en Bolivie ou au Pérou pour passer des vacances à prix abordables.

Il y a trois jours nous nous protégions de la pluie... Toudis un truc su'l'tièsse quoi!

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Mister Freeze, ça rafraicheeze !

Vamos pour notre première sortie cette belle après-midi du 4 septembre, nous nous chargeons d'eau en suffisance, enduisons nos corps de crème solaire, nous armons de chapeau et autres extravaganceries, départ pour les lagunas Cejar, situés non loin du village. Au fil des articles je commence à me trouver à court d'adjectifs pour décrire les endroits, je me conteterai donc d'un : "Sa mère, ça défonce, c'est trop classe, y a du soleil et des nanas dadadirladada,..." pour terminer sur un "Ah céééé bô!". Nous allons donc voir ces lacs situés dans le salar (comprenez "désert de sel"). Je m'aventurai, comme d'autres courageux, dans une baignade dans l'une des étendues d'eau salée à l'envie, mais surtout excessivement froide. Car en effet, ici les nuit sont fraîches, ne laissant pas la possiblité à l'eau venu du sous-sol de se réchauffer. C'est froid mais bon faillait bien le faire une fois arrivé jusque là.

Hop, je sors de l'eau, me passe vite fait sous un filet d'eau douce afin de me désaler tel une morue Portugaise. Je garde cependant mon short de bain comme témoin des salaisons SanPedriennes et surprise lors du séchage, celui prend l'aspect cartonné si caractéristique des chaussettes de petite casa.

Nous partons alors plus loin admirer d'autres dépressions immergées se présentant tels des cratères dûs à un effondrement soudain, caractéristique des formations karstiques. Je ne m'aventurerai pas ici dans un baignade, mais me contentrai d'admirer le seul grand malade qui plongea tête la première dans ce bain d'eau douce et glacée.

drôle de véhicule, non?

La journée touche déjà presque à sa fin, nous nous rendons en un dernier lieu afin d'admirer le coucher de soleil depuis le salar. Dans cet espace gigantesque emmuraillé par les montagnes, une seule évidence s'impose : tcheu dit, c'qu'on est tchô!

Le vent balaie en permance les plaines salées, empêchant un pauvre mouette égarée de progresser. Celle-ci, bien que ne cessant de tenter d'avancer fut notre compagne un bon quart d'heure, ne faisant qu'anvance et reculer succintement.

Aujourd'hui moins de texte et plus d'image, je pense que la fatigue du jour m'a empêché de capter suffisamment d'informations. Cela dit je pense qu les photographies parlent d'elle-même. Ce soir nous nous couchons tôt, demain nous nous lèverons à 6h00 afin d'aller admirer les lacs des hauts plateaux et dire bonjour aux flamands roses.